L’intelligence des autres Pascal Greboval |
J’ai longtemps cru que je n’aurais besoin de personne et je dois l’avouer que j’étais le meilleur ! J’étais le meilleur à l’école, j’étais le premier de ma classe pendant très longtemps, obtenant les meilleurs prix. J’étais même le meilleur au catéchisme, notre curé faisait passer un examen et j’ai fini premier ! Je me croyais intelligent. Et en grandissant, je me suis rendu compte que je ne savais pas réparer une voiture, que je ne savais pas bricoler, fabriquer ma maison, que je ne savais pas reconnaître le chant des oiseaux, que je ne parlais ni chinois, ni arabe, que je ne savais pas cuisiner, coudre, etc. Il fallait me rendre à l’évidence, je n’étais pas le plus intelligent, ni le meilleur ! D’ailleurs ça veut dire quoi meilleur ? La chute fut lourde. Je me suis même mis à penser le contraire ! Tel un animal de cirque, j’avais en fait appris à bien faire des exercices. Mais il me manquait l’essentiel : apprendre à coopérer. Depuis j’essaie de penser autrement. Nous avons tous des intelligences différentes, et c’est en réunissant ces différentes intelligences que nous vivons, réalisons les plus belles choses : celles qui nous dépassent, nous nourrissent, nous émerveillent. |
Idée n° 13Se changer les idéesJ’accueille l’autre dans sa diversité car elle m’enrichit
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Tout le monde ressent de la différence, et c’est normal ! Car nous sommes tous différents ! Et donc comme la différence est considérée dans notre monde usine comme a-normale de plus en plus de personnes pensent leurs différences en termes de problèmes, de défaut (tu sais… à l’usine, le produit à défaut qui est jeté !)
De là à penser que nous sommes un problème, il n’y a qu’un pas ! Et si on essayait cette phrase autrement ? Tout le monde ressent sa diversité, et c’est normal ! Car nous sommes divers ! Et donc comme la diversité est considérée dans notre monde nature comme une richesse, de plus en plus de personnes pensent leur diversité en termes de solution, de qualité, de compagne et compagnon de route.
(extrait de “et si j’accueillais ma vraie nature) |
Citation de “Pourpenser”
